Dans l’attente, ce message d’Eric Zemmour.

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Mon ami et camarade Ivan Renar nous a quittés.

« Oui, trois fois oui : les arts et la culture portent le souffle
de la liberté et de la tolérance, de l’intelligence et de l’invention! »
Ivan Renar 2016 Tourcoing

Dans les années 60 il fut un jeune secrétaire de la fédération du Nord du PCF, (c’est à cette époque que nous nous sommes connus) et a occupé différentes responsabilités notamment dans le domaine de la Culture. Proche des artistes et de nombreux créateurs, il a toujours mis en pratique la fameuse phrase de Vitez « l’élitisme pour tous ». Je lui dois beaucoup dans ma connaissance de l’action culturelle et avons partagé ensemble de nombreux combats pour faire de la culture et de la création un axe majeur de la politique régionale dans le Nord-Pas de Calais, notamment dans les années 70/80.

Proche de notre mentor Jack Ralite il a mis en œuvre inlassablement sans sectarisme la nécessité fondamentale de politiques communales accompagnant l’état dans la décentralisation culturelle en dotant nos villes de budgets culture conséquents.

On lui doit beaucoup dans la réussite de l’orchestre national de Lille (dont il fut président), dans l’implantation des centres dramatiques, dans le développement des conservatoires, de la pratique muséale, dans la création de « centres d’action culturelle » CAC et dans sa lutte incessante comme parlementaire sur ces questions. Il est à l’origine en 2002 de la création des Etablissements publics de coopération culturelle (EPCC), structure de collaboration entre différentes collectivités et l’Etat avec pour exemple la « Condition publique » à Roubaix ou les écoles d’art du Nord (Tourcoing).

Il restera un des plus grands vice-présidents à la culture du Nord –Pas de Calais. Sénateur pendant 18 ans il a marqué de son empreinte et par ses conseils nombre de militants et d’élus par sa présence active et ses conseils.

Deux souvenirs : en 1977, il me propose comme vice-président de l’office culturel régional et plus récemment je l’accompagne en 2011 sur la liste sénatoriale qu’il conduisait. Une profonde communion de pensée nous unissait.

Il a donné l’art et la méthode à partager comme action politique, qu’il en soit infiniment remercié

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Assimilation

Il y a quelques années j’osais employer dans un conseil municipal le terme d’assimilation. Quelle ne fut pas la véhémente réprobation de la majorité me rappelant à la décence dans cette ville déjà sous influence  islamique, Le « gros mot ». N’ayant pas l’habitude de baisser d’un ton je poursuivais mon propos en parlant de culture nationale à diffuser plus que jamais là où elle semblait déjà ne plus faire l’objet  d’une politique  prioritaire. 

Des années ont passé le multiculturalisme s’est imposé comme nécessité vitale au »vivre ensemble » dans le discours et l’action des élus, par complaisance d’une part mais aussi par peur. Cette peur n’a pas empêché que le remplacement de nos traditions culturelles impose peu à peu d’une façon irreversible : la mosquée remplace l’église du quartier, le boucher français a disparu, les restaurants sont « hallal » ou ne sont plus, le voile est omniprésent, les juifs sont partis, les « souchiens » s’adaptent en baissant la tête ou quittent la ville… la laïcité est un terme dépourvu de sens et n’est plus la référence obligée dans les écoles, La bourgeoisie catholique joue les idiots utiles de l’islamisme au nom de l’œcuménisme  et laisse disparaître sa civilisation. Les élus se taisent, voire sont en connivence en aidant ceux qui au fond remettent en cause notre patrimoine civilisationnel et républicain, tout cela au nom de la lutte contre les discriminations. Pourtant ils voient cet effondrement mais ils ne disent rien…

Mais ne sommes-nous pas à la croisée des chemins ? Des voix s’élèvent et se font entendre :

« Pour tous ceux qui veulent être Français et qui montrent au quotidien leur attachement à la France. Pour tous ceux qui ne sont pas venus en France pour la générosité de son modèle social, par habitude ou par dépit.
Pour tous ceux dont, comme moi, les ancêtres viennent d’ailleurs mais qui veulent que le futur de leurs enfants s’écrive ici.
A tous ceux-là, je propose l’assimilation.
C’est le plus beau cadeau que la France puisse vous offrir, faire partie de son immense Histoire. C’est le plus beau cadeau que la France m’ait offert ! Imaginez : devenir le compatriote de Montaigne et de Pascal, de Chateaubriand et de Balzac !
Le choix de l’assimilation est un choix exigeant, car désormais, il faut dire “nous” en parlant d’un passé où nos ancêtres n’étaient pas. C’est l’effort que mes grands-parents et que mes parents ont fait.
Oui, l’assimilation est exigeante, mais seule, elle nous permettra de retrouver la paix et la fraternité.
Oui, l’assimilation est exigeante. Mais pourquoi exempter les Algériens, les Maliens ou les Turcs des efforts consentis autrefois par les Espagnols, les Polonais ou les Italiens ?
Pourquoi les musulmans seraient-ils incapables de faire ce travail de séparation du spirituel et du temporel qu’ont fait avant eux les juifs et les chrétiens ? »

Eric Zemmour (Villepinte le 6 décembre 2021)

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Du « Prolétaire » à « l’Humain d’abord », le PCF a 100 ans.

Le 25 décembre 1920 à 10 h 35 s’ouvrait le congrès de Tours du Parti Socialiste (SFIO) qui allait se prononcer majoritairement pour l’adhésion à la III ème Internationale et par voie de conséquence à la création du Parti Communiste Français (SFIC). Le rôle de grandes fédérations comme le Nord fut déterminant dans l’adhésion : 358 mandats contre 190.

Dans l’agglomération les sections de tradition guesdiste comme Roubaix à 80% ouvrière, influencée par Lebas, se prononcèrent contre. Paradoxalement Tourcoing où une partie des ouvriers se prononçait pour les partis bourgeois plus influents que chez sa voisine, la section plus jeune et révolutionnaire à la formation militante plus récente donnait 100 % à l’adhésion.

Ce sera également le début de l’influence communiste dans les villes de Roncq et d’Halluin qui connurent des municipalités rouges*.

* Maurice Demouveau : La scission du Parti socialiste à Lille-Roubaix-Tourcoing (1918-1921) Revue du Nord Année 1974 n°221

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Crispations…

 le Monde des livres reparaît en cahier ce qui marque la rentrée littéraire, certes, mais aussi de tout un chacun avec sa cohorte de bien pensants à la mode progressiste. Première crispation : l’emploi, mais ce n’est pourtant pas une nouveauté de mots féminisées, en l’occurrence écrivaine voire autrice en soulignant pour être complet que cette dernière est homosexuelle ! George Sand était donc écrivaine et autrice de « Leila »…

 Doudeauville ; le vieux pont en béton qui avait basculé lors de la crue de la Course en novembre dernier a été reconstruit en bois. Rien de mieux que de s’accouder au garde-corps et méditer sur l’engagement politique avant de rejoindre l’autre rive et vice-versa…

Le ci-devant ministre de l’intérieur va de nouveau quitter son mandat de maire de Tourcoing mais n’en doutons pas va conserver un œil sur la maison en installant à sa place un homme lige âgé  sans ambition et sans rayonnement particulier. Détestable pantomime qui ne trompera personne. Les quelques centaines d’électeurs (15%) qui l’ont élu sont ridiculisés.

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Mon mai 40

Quelques souvenirs de souvenirs de nos proches et quelques photos retrouvés au hasard du classement des dossiers que nous avons entrepris, se bousculent non pas de mai 1945 mais plutôt de mai et juin 1940. L’avancée des troupes allemandes entraîne les familles à « évacuer ». Arthur, mon grand père paternel et sa seconde épouse au volant de sa Citroën emmène avec eux ma mère et ses belles sœurs dans un véhicule dont les bagages retombaient régulièrement sur le dos des passagères assises à l’arrière. Direction Paris et l’ouest lointain, j’en étais ! Le « coup de faucille » de la Wehrmacht les contraignit à se tourner vers l’ouest et ils atteignirent Le Touquet entre le 15 et 20 mai où affluaient les réfugiés. Ce fut donc mon premier séjour dans cette ville de villégiature. Mes tantes se « battaient » pour conduire ma voiture d’enfant en promenade vers la digue de mer. Les soldats allemands campaient sur la plage et, le très beau temps de ce printemps 1940 aidant, ils se baignaient, ma mère détourna les yeux, ils étaient nus…Boulogne sur Mer occupé, le camp de prisonniers de Dannes ouvert… J’avais 9 mois.

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Relâchement

Le relâchement de la langue est total au point qu’il devient insupportable d’écouter les nouvelles y compris sur France Culture ! Les mêmes mots, les mêmes clichés nous impactent quand ils ne nous percutent pas. Il n’y a pas un instant sans que la voix à l’intonation traînante d’un acteur social, au propos incertain, ne vienne conforter la question suggérant déjà la réponse, d’un journaliste en mal de nouveautés et qui peuple son propos d’un autoritaire effectivement masquant pour le coup le dérisoire du discours. Ajoutons l’oubli de la forme interrogative et de l’inversion du sujet : qu’en est-ce que tu viens? au lieu du simple et efficace : Quand viendras-tu ? ou encore en pire avec le doublement du verbe être « où est ce que c’est que vous partez en vacances ? C’est compliqué me dira-t-on de parler sans précipitation, de se corriger mentalement avant d’ouvrir la bouche, bref de respecter son interlocuteur ce qui est pourtant une des premières élégances.

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Salut public dans le monde d’après ?

Chevènement et Macron

Tout est politique y compris en cette période de confinement et l’interrogation sur les changements nécessaires sur le monde d’après est bien légitime ; c’est ce qu’à esquissé Macron dans une sorte d’examen de conscience avec l’aveu surjoué qu’il faudrait sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer – moi le premier !

Il s’était entretenu avec Chevènement qui vient de lui apporter sa confiance pour l’avenir, par civisme élémentaire !

Une confiance par défaut sans doute car il a raison de dire qu’il faudrait aujourd’hui à la tête du pays l' »homme de la nation » capable de rassembler, dans un nouvel élan national mais qu’il n’en voit guère poindre la tête.

Le discours chevènementiste reprend les thèmes et propositions qui apparaissaient déjà lors de sa candidature de 2002 : remise en cause profonde des traités européens, gouvernement de salut public de dépassement droite-gauche pour la renaissance d’un état stratège planifiant un redressement industriel national, un puissant mouvement de développement des services publics, priorité de la nation seul espace de la démocratie avec des coopérations internationales.

C’est là que réside la profonde contradiction avec l’actuel président qui est et par la force des choses restera, l’élu libéral; soucieux d’une souveraineté européenne qui n’existe pas, d’une mondialisation conduite par une élite technocratique et bourgeoise.

Laisser croire aujourd’hui qu’à l’issue de la crise de profondes transformations politiques puissent être conduites par ce gouvernement ne peut que démobiliser le peuple. Regardons le réel ; un gouvernement de salut public ne peut que s’appuyer sur d’une part ce peuple sans-culottes que sont les gilets jaunes actant le droit au soulèvement populaire quand les élites trahissent et sur d’autre part, les forces nationales républicaines qui qu’on le veuille ou non sont bien présentes dans l’espace politique. Quant à la gauche tant qu’elle ne renouera pas avec l’idée nationale tant sur les valeurs d’identité que sur celle du patriotisme économique, elle se noiera dans ses contradictions sociale-démocrates et néo-trotskistes.

Je crois à de nouveaux espoirs mais n’attendons rien du système actuel indissolublement lié à la bourgeoisie d’affaire et à l’idéologie de l’individualisme entrepreneurial. Je crois à la nécessité de cette urgence de salut public mais sans exclusive politique, sans vision étroite de la géographie politique de notre pays et sans nier la réalité de la vie populaire.

Une citoyenneté active surgira peut-être de cette période, aidons sans complaisance vis-à-vis du verbe présidentiel à une nouvelle prise conscience du politique et les hommes du moment apparaîtront.

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Municipales chez le ministre candidat

Monsieur le ministre Darmanin n’exclut pas de rester ministre après l’élection municipale ! Si je comprends bien en cas de victoire, il ne sera pas maire et placera comme ce fut le cas quelque supplétif docile de son conseil à la place ou à l’inverse, en cas de défaite on doute fort que le Président puisse confier un nouveau poste ministériel à qui n’a pas recueilli l’approbation du suffrage universel.

Conclusion, la tête de liste LREM ne sera pas maire !

Quelques nouvelles brèves II

Dimanche 16 février : Le poids de la brochure de campagne du ministre candidat, outre les dommages dorsaux qu’il peut occasionner aux militants qui la diffusent, est sans doute proportionnel à la crainte qu’il doit éprouver quant à sa réélection. Le contenu marque une certaine coûteuse ostentation quant au bilan et aux propositions exemptes, soit dit en passant, de toute référence politique sur son propre bilan. Enfin les oppositions ont du grain à moudre.

Lundi : Ainsi, il en va des pages consacrées aux seniors, la peur de dire les vieux ce qui serait incorrect en période électorale, extension du cadeau de fin d’année, gratuité des transports… merci, merci aussi pour avoir diminué la pension des retraités en augmentant la CSG, l’un compense-t-il l’autre ?

Mardi : Je suis frappé par le vide politique de la plupart des listes concurrentes, en particulier celle, apolitique, Ambition commune (sic), soutenue par l’ancien maire socialiste de Tourcoing « plus démocratique, plus durable, plus solidaire, plus vivante.. »; de quoi mobiliser ce qui reste d’électeurs socialistes !

Mercredi : pages culture de la brochure ci-dessus mentionnée, où l’on se prend à rêver du temps où la ville était citée en exemple pour son développement culturel. Il en reste une forme de mépris des créateurs : conflit avec le Centre Dramatique National, abaissement de la politique muséale conduisant à l’absence de conservateur pour le musée, absence d’une politique claire de développement culturel fondé sur la présence de grands créateurs œuvrant de nouveau en toute indépendance pour le plus grand profit des tourquennois et un adjoint à la culture sans voix…

Jeudi : J’apprends que la liste du Rassemblement National a eu la plus grande peine à trouver une salle privée pour la venue de M. Bardella, deux propriétaires s’étant désistés à la dernière minute ! Étrange, non ? Il est vrai qu’elle acquiert dans le paysage de plus en plus de crédibilité en tant qu’opposant républicain au ministre Darmanin..

Photo VdN

Vendredi : Je traverse Wattrelos couvert d’affiches de Dominique Baert maire sortant mais recouvert presque trop discrètement d’un autocollant : « soutenu par LREM »…Là au moins ses opposants, PS orthodoxe qui l’avait exclu et le RN sont à la manœuvre et placent le débat où il doit être…

Samedi : La Voix du Nord juge la campagne atone… Il faut dire que par le passé la culture politique des journalistes locaux faisait qu’ils laissaient une large place à la politique et étaient des relais efficaces à défaut d’être toujours impartiaux ; mais autre mœurs et autre contraintes pèsent sur eux, hélas.. Force est de constater cependant le déséquilibre des moyens d’autant plus que peu de listes ont véritablement affiché leur engagement politique d’alternative face à LREM et son ministre pourtant minoritaire dans les urnes aujourd’hui…

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La laïcité… l’escamotée des municipales

Ce n’est certainement pas par hasard si Macron est allé en terre de concordat  pour nous parler dans un doux euphémisme de « séparatisme islamique », conscient que ce sujet hautement sensible dans beaucoup de communes est purement et simplement absent des programmes ou tracts préélectoraux.  J’ai pu le constater sur l’épaisse brochure du ministre candidat Darmanin qui avait à une époque suggéré d’aller vers une sorte de reconnaissance de l’Islam au travers d’un nouveau concordat, ce qui impliquait une prise en compte par l’Etat de la formation au culte et d’éventuelles subventions… cas en Alsace pour les cultes protestants et catholiques…

Il est donc sensé d’avoir une légitime inquiétude sur les propositions de formation des imans, sur d’éventuelles filaires universitaires, sur la reconnaissance d’écoles musulmanes pour s’aligner sur le statut concordataire, ce qui avait une pertinence historique, mais qui n’a plus lieu d’être un siècle après le retour de l’Alsace-Lorraine dans la République.

D’abord le débat laïque aujourd’hui est posé essentiellement dans nos villes devant la revendication directe ou dissimulée d’un islamisme militant vis-à-vis des élus ainsi que d’un embrigadement plus ou moins public de population de certains quartiers, accompagnés d’exigences de financement voire de reconnaissance de particularisme.

Le communautarisme est en marche.

Qu’on ne crie pas à la discrimination !  ceux-là mêmes qui hurlent créent leur propre discrimination en refusant toute attitude publique conforme aux traditions républicaines de discrétion comme disait Chevènement.

Depuis de nombreuses années beaucoup d’élus municipaux, de maires ont collaboré et acheté la paix sociale en manifestant complaisamment leur intérêt vis-à-vis de ceux qui ne respectaient pas les lois et règles de la République, mettant à mal la stricte neutralité que doivent observer les élus vis-à-vis des cultes.

Pose de la première pierre de la septième mosquée par l’ancien maire(PS) et par le le nouveau maire (soutien LREM) de Roubaix

Les nombreuses années passées à Roubaix, élu, travaillant et habitant dans un quartier sensible à forte proportion d’habitants de culture arabo musulmane, m’ont contraint souvent seul à dénoncer les dérives néfastes d’une majorité municipale qui offrait des salles gratuitement à des prédicateurs sous la pression d’associations culturelles, qui subventionnait un voyage de jeunes au Bourget à l’assemblée de l’UOIF, qui participait à des rassemblement de croyants à l’occasion de l’Aïd, qui accordait des facilités à l’implantation de lieux de culte, qui ne s’interrogeait pas sur l’organisation de réseaux commerciaux ethniques autour des mosquées ou dans certaines rues, qui acceptait des dérogations au service public pour raisons religieuses, tout cela ne conduisant en aucune façon à mieux intégrer mais bien au contraire à communautariser et ghettoïser certains quartiers.

J’ai vu en quinze ans les résultats d’une telle politique tournant les dos à ce qui aurait du être une politique d’exemplarité laïque et de pédagogie laïque et républicaine.

En n’abordant pas ces questions dans la campagne municipale c’est déjà refuser par avance de s’engager sur une lutte résolue contre toutes les provocations antirépublicaines. Les candidats devraient dire que certaines attitudes ostentatoires seront combattues.

La laïcité s’est construite au début du XXème siècle contre un catholicisme conservateur, le combat idéologique fut rude mais c’est la liberté de conscience qui a triomphé. Aujourd’hui le combat pour la laïcité est face à l’islamisme, il y a urgence à ce que nous préservions nos façon de vivre, nos coutumes, le respect de chacun dans sa sphère intime sinon ceux qui, non sans arguments, pensent « grand remplacement » auront raison. Si nous gagnons ce combat vital ce sera la preuve que l’Islam est compatible avec la République, preuve qui est de moins en moins tangible  aujourd’hui.

Les socialistes ont payé durement leur aveuglement, leur inutile clientélisme et leur complaisance coupable, « La république en Marche » et ses obligés tentent d’éviter le sujet, elle périra aussi de son mutisme. A mes concitoyens de choisir les élus qui sont limpides à ce sujet…

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