Les municipales seront politiques… l’exemple tourquennois

Le politiquement correct aujourd’hui serait de ne pas afficher son rattachement politique. Les listes ou têtes de liste s’affichent « sans étiquette », « union des intérêts pour… », agir pour…; » et autres formules toutes aussi dénuées de sens, à commencer par le ministre de l’intérieur qui a tenté, heureusement en vain, de ne plus attribuer de sens partisan aux listes des villes de moins de 9000 habitants.

Ce camouflage complice est partagé dans la plupart des cas par les têtes de liste des anciennes grandes formations surtout quand elles ont le soutien discret de LREM. Les citoyens doivent exiger la clarté politique de ceux qu’ils vont élire d’autant qu’en y regardant de plus près, je n’ai jamais autant constaté la présence de transfuges venant de droite comme de gauche tentant de faire oublier leur ancienne appartenance socialiste ou gaulliste voire d’extrême gauche. Dénonçons cette absence de conviction, de sens politique, de souci idéologique. La confiance nécessite la clarté et l’engagement…

Pourtant ces élections municipales seront pour la première fois après les européennes l’occasion de sanctionner la politique de Macron donnant un sens politique dans les urnes aux luttes sociales de ces derniers mois… Pas une voix pour les maires sortants soutenus par La République en Marche (LREM), Pas un geste vers ceux qui revendiquent leur proximité avec le Président , tel devrait être le slogan de la majorité de nos concitoyens qui rejette la funeste politique actuelle.

C’est parce que le président Macron a bien conscience que ces élections revêtiront un caractère politique qu’il envoie ses ministres au charbon, particulièrement au Havre et à Tourcoing pour un test national…

Alors suivons l’exemple de ma ville…

Premières séries de brèves politiques sur la campagne

Parues dans Mon Tourcoing

Dimanche 9 février: La liste du Rassemblement National mène campagne, forte des résultats antérieurs à Tourcoing. Son appel à l’unité des républicains a peu d’effet. Elle reste une alternative crédible au ministre candidat si elle développe son action politique à un autre niveau.

Lundi : Huit listes face à celle de Darmanin; à croire que l’on veut lui ouvrir un boulevard avec des listes de complaisance ou alors est-ce un simple signe de la déliquescence du politique.

Mardi : Où sont passés « Les républicains » ? à genoux devant le ministre de Macron. Dans une ville à forte présence depuis toujours du gaullisme social pas un candidat pour y faire référence. Enfin il n’est pas trop tard, Debout la France est à la manœuvre.

Mercredi : La liste conduite d’Union des gauches (LFI, PCF,…) conduite par le fils de l’ancien maire socialiste Devloo est à saluer pour son engagement politique clair contre le « ministre de l’action publique et de l’inaction municipale »(sic).

Jeudi : pas de sigle politique sur les affiches du ministre Darmanin, aurait-il peur d’assumer la politique de LREM tant contestée ? Cela est pourtant au cœur du débat électoral, l’opposition semble bien molle à ce sujet…

Vendredi : Bousculade pour être de la liste du ministre Darmanin, la soupe d' »En Marche » n’est pourtant pas du goût des tourquennois, rappelez-vous les résultats aux européennes, Le Rassemblement National était largement en tête. Ces élections seront très politiques, première occasion de battre le macronisme.

Samedi : On ne peut qu’être triste de voir la disparition des socialistes, et pour plusieurs responsables le reniement de leurs convictions. Je pense à la place qu’occupaient dans la vie politique, sans remonter jusqu’à d’Inghels, les maires Louis Paris, René Debesson, Guy Chatiliez, Maurice Devloo…

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